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Hôtel et Pension de l'Union à Bex. Façade principaleDownload
Hôtel et Pension de l’Union à Bex. Façade principale
Pièce jointe
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Hôtel et Pension de l'Union à Bex. Détail sur les fenêtres
Hôtel et Pension de l'Union à Bex. Détail sur les fenêtres
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Hôtel et Pension de l'Union à Bex. Écurie et remise
Hôtel et Pension de l'Union à Bex. Écurie et remise
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Hôtel et Pension de l'Union à Bex. Enseigne
Hôtel et Pension de l'Union à Bex. Enseigne
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Hôtel et Pension de l'Union à Bex. L'entrée principale de l'hôtel
Hôtel et Pension de l'Union à Bex. L'entrée principale de l'hôtel
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Titre
Hôtel et pension de l'Union
Description
Vue sur la façade principale de l’hôtel de l’Union prise depuis la croisée entre la rue du Midi et la rue Centrale. À gauche se trouve un café avec sa terrasse plantée de marronniers et une écurie avec une remise. On remarque l'absence des rails de la première partie de la ligne du Bex-Bévieux mis en exploitation le 10 septembre 1898.
Période ou date
1890 - 1899
Auteur
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Auteur technique
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Signature
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Mots-clés
pension, hôtel, café, rue du Midi, rue Centrale, Bex, Union, rues, croisement, écurie, remise, hôtel de l'Union
Technique
Positif noir-blanc
Support
Papier
Montage
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Dimensions de l'iconographie (cm)
17.2 x 22.8
Dimensions totales (cm)
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Numéro de cote
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Remarque
Don fait à l'Association du Vieux Bex le 7 juin 1967
Notice historique
Le lieu est initialement occupé par une maison et une place appartenant à Jean-Marc et Louis Veillon. L’hôtel est construit en 1747, il est le deuxième plus ancien hôtel construit à Bex après le Logis du Monde à la Place du Marché. Il est appelé Hôtel de l’Ours au temps de l’occupation bernoise jusqu’en 1798, puis change de nom et devient l’Hôtel de l’Union à la Révolution vaudoise. Il est alors géré successivement par Pierre Gédéon Molles (1725-1782) puis par David Jacob Dürr (1742-1809) puis par son fils François Aimé Dürr et enfin Louis Alexandre Dürr (1787-1869). Acquis en 1842 par la Société de l’Hôtel de l’Union, il revient à la famille Dürr à partir de 1852. L’ensemble est composé de plusieurs appartements, d’une grange, d’un bucher, d’une remise et des écuries que l’on peut apercevoir sur cette photographie. En 1867, des bains thermaux sont installés sur ce qui est aujourd’hui la place du cinéma. La clientèle jouissait d’une salle de restaurant, d’une vaste salle à manger, d’une salle de réunion et de chambres, d’un orchestre, d’un parc ombragé, d’une église libre et d’une église anglaise. La pension était facturée entre 4 et 5frs la journée. En 1877, le bâtiment est racheté par Albert-Constant Broccard. Chateaubriand (1768-1848) y réside en 1805 avec Madame Delphine de Custine, son ancienne maitresse (décédée dans une chambre de l’hôtel), et en 1827 avec sa femme. Cette dernière écrira que l’auberge de cette petite ville est la meilleure de la Suisse. D’autres personnalités comme Madame de Staël (1766-1817), l’impératrice et seconde épouse de Napoléon Bonaparte, la Duchesse Marie-Louise d’Autriche (1791-1847) y logera le 15 juillet 1814, Lord Byron (1788-1824), Victor Hugo (1802-1885), Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), le conteur et poète danois Hans Christian Andersen (1805-1875) entre le 17 et le 22 juin 1861 ou encore Alexandre Dumas (1802-1870) séjournèrent dans la pension. Ce dernier se remémorera une pêche à la truite ratée dans l’Avançon et soldée par un bain d’eau glacée, un poisson coupé en deux et un gros rhume. La construction de nombreux établissements luxueux à Bex entraînera sa fermeture définitive en 1910. La même année, Jean-Edouard Borel en fait l’acquisition est transformera l’édifice en logements et pharmacie en 1911. L’ancien hôtel de l’Union devient ensuite la demeure du docteur Henri Vuilleumier en 1916 jusqu’à son décès en 1969. En mars 2023, le bâtiment est racheté par la commune de Bex pour 2,5 millions de francs afin d'y accueillir des salles de classes provisoires, des membres de l'administration ainsi que des associations locales.
Source : "Les familles hôtelières et le tourisme dans le canton de Vaud". Revue vaudoise de généalogie et d'histoire des familles 2018. Éditions Alphil, 124 pages, octobre 2019.
Bex et Villars à la Belle Époque. Caroline Dey, 168 pages, Morges, juillet 2012
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